Philosophie...

« Un grand vin naît toujours d’un grand raisin.
C’est la qualité de la récolte qui conditionne la réussite d’un vin, expression pure et simple de la nature profonde du terroir... »

 

« Un travail d’orfèvre... »

« Les vendanges illustrent au plus haut point le souci de perfection qui anime les acteurs de la conduite du vignoble à Chevalier. On peut affirmer en effet que nulle part ailleurs le travail de tri n’est effectué avec une minutie aussi intransigeante. Lors de la récolte, avec tous ces raisins triés et laissés à terre, la vigne offre un spectacle paradoxal qui ne manque pas d’étonner les visiteurs... »

 

Une disponibilité et une implication totale...
« C’est la connaissance sans cesse affinée du terroir, l’appréciation de la maturité du raisin en regard du millésime qui permettent de choisir, d’anticiper, de limiter les risques du pari qui fera sans doute la différence. A Chevalier, la période des vendanges est difficilement descriptible, avec ses interrogations permanentes et ses rondes incessantes dans le vignoble qui nécessitent une disponibilité et une implication totales, un effort mental et physique de chaque instant. C’est dans l’intensité de l’effort, dans le fait d’assumer les risques que se gagne le pari de la récolte, sachant que tout se joue dans un laps de temps très bref. La mise en oeuvre de cette philosophie peut, par exemple, permettre de gagner trois jours de maturité sur quelques parcelles de cabernet, ce qui peut se révéler tout à fait déterminant... »

La détermination de l’ordre de ramassage des parcelles
« A compter de trois ou quatre semaines avant la date approximative des vendanges, la récolte fait l’objet d’un suivi et d’un contrôle minutieux. Les jus sont analysés et les baies sont pesées régulièrement. Et pour confirmer ces analyses, nous dégustons régulièrement les baies, car en dernier ressort, c’est la seule façon de dégager les éléments qualitatifs du goût. Je note que cette dégustation prend un caractère particulièrement essentiel en ce qui concerne les raisins rouges par lesquels la survenance des maturités physiologique et phénolique n’est pas nécessairement simultanée... C’est la multiplication de ces contrôles qui nous permet de déterminer l’ordre de ramassage des parcelles, conformément aux données du millésime. »

 

Un grand vin naît toujours d’un grand raisin

 

En dernier ressort, la primauté du facteur humain...
« Il n’est pas sans intérêt de constater que, dans un processus de contrôle qui s’appuie de façon complémentaires sur les données « objectives » d’analyses en laboratoire et sur l’appréciation subjective du goût, c’est au final le second critère qui est déterminant. Car c’est bel et bien la primauté du facteur humain qui signe en définitive l’authenticité de cette production artisanale. »Oliver Bernard